Très souvent les annonceurs sont surpris par l’idée qu’en matière d’édition, les maquettes des graphistes répondent à des règles strictes de mise en page. Nous ne plaçons effectivement pas les éléments où bon nous semble, nous collons à une “grille” et jouons avec.

Si l’on ne parle ici que de “grille verticale”, chaque page de journal, de magazine, de livre (à l’exception des formats poche), de plaquette, de rapport d’activité… que vous avez entre les mains comporte au moins deux colonnes – et ce depuis la bible de Gutenberg en 1455.

En nombres pairs ou impairs, les colonnes de grilles permettent de produire des textes avec de grandes justifications (jusqu’à 75 caractères à la ligne – réservé aux textes principaux) en cohabitation avec des textes de petites justifications (environ 25 caractères à la ligne) que l’on attribue généralement aux légendes, aux encadrés, aux citations voire à des notes incluses dans la page.

Pensez-y la prochaine fois que vous aurez une lettre d’information, un journal ou un magazine entre les mains et essayez de deviner le squelette des pages. Attention ! les squelettes peuvent varier selon les rubriques…